Schumann a écrit, une fois, dans un texte concernant l’instrumentation, la magnifique phrase „le cor est l’âme de l’orchestre“. Quelle belle formule! La dimension spatio-temporelle magique de la sonorité du registre des cors est en effet unique au sein d’un grand ensemble. Le potentiel de fusion des cors est exceptionnel. À l’unisson, à l’oreille, il est impossible de déterminer le nombre des cors au centre de la masse sonore. Les huit cors que j’utilise dans l’orchestre répondent au cor solo en formant un eventail d’une puissance impressionante. Souvent bouchés, les cors reprennent la phrase du protagoniste principal et créent ainsi une dimension stéréophonique d’une rare profondeur, suggérant des dimensions musicales cosmiques.
J-L.D.
Critique de Michèle Fizaine dans "Midi libre" du 9 décembre 2007:
...Les ÉCHOS de Jean-Luc Darbellay, mettant en rapport le cor soliste et ses huit complices du pupitre, est une oeuvre aboutie et poétique. Les climats symphoniques sont variés et contrastés, souvent raffinés, même dans le paroxysme. L'orchestre prend plaisir à ses échanges où le solo de Jean-Jacques Justafré est fabuleux, expressif, doux et généreux. Dans ce dialogue on entend bien cette âme de l'orchestre dont parlait Schumann.
Commande de Radio France, ÉCHOS a été créé par l'Orchestre Philharmonique de Radio France au Corum de Montpellier dans le cadre du Festival Présences.
ECHOS - Dialogue pour cor et grand orchestre
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Hinzugefügt am 5 August 2022
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ÉCHOS
Dialogue pour cor solo et grand orchestre
Schumann a écrit, une fois, dans un texte concernant l’instrumentation, la magnifique phrase „le cor est l’âme de l’orchestre“. Quelle belle formule! La dimension spatio-temporelle magique de la sonorité du registre des cors est en effet unique au sein d’un grand ensemble. Le potentiel de fusion des cors est exceptionnel. À l’unisson, à l’oreille, il est impossible de déterminer le nombre des cors au centre de la masse sonore. Les huit cors que j’utilise dans l’orchestre répondent au cor solo en formant un eventail d’une puissance impressionante. Souvent bouchés, les cors reprennent la phrase du protagoniste principal et créent ainsi une dimension stéréophonique d’une rare profondeur, suggérant des dimensions musicales cosmiques.
J-L.D.
Critique de Michèle Fizaine dans "Midi libre" du 9 décembre 2007:
...Les ÉCHOS de Jean-Luc Darbellay, mettant en rapport le cor soliste et ses huit complices du pupitre, est une oeuvre aboutie et poétique. Les climats symphoniques sont variés et contrastés, souvent raffinés, même dans le paroxysme. L'orchestre prend plaisir à ses échanges où le solo de Jean-Jacques Justafré est fabuleux, expressif, doux et généreux. Dans ce dialogue on entend bien cette âme de l'orchestre dont parlait Schumann.
Commande de Radio France, ÉCHOS a été créé par l'Orchestre Philharmonique de Radio France au Corum de Montpellier dans le cadre du Festival Présences.
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